"Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin." Charles Péguy

07/11/2008

Reopen 1104



Un article en avance sur son époque, refusé par Agoravox car considéré comme "inutilement polémique". Il y a des choses avec lesquelles il est difficile de rigoler de nos jours, la théorie du complot en est une.





Ce n’est pas clair tout ça. L’élection de Barak Obama est marquée par trop de zones d’ombres, demandons l’ouverture d’une enquête internationale sur les conditions de son élection, sous le contrôle de la commission des droits de l’homme de l’ONU.
C'est pour rire! C'est pour rire! C'est pour rire!
Il y a deux ans Obama était un presque inconnu, il y a un an c’était un outsider complet, aujourd’hui il est triomphalement élu à la tête de la nation la plus puissante de la planète. A quel benêt fera-t-on croire que l’émergence météoritique (trop fort comme métaphore, non ?) de cet homme politique n’a pas été télécommandée par les puissances occultes états-uniennes, qui, par pur goût du lucre, mènent depuis des décennies le monde dans un mur, même pas d’argent d’ailleurs, ce qui est un triste comble ? Ce benêt ce n’est certainement pas moi, qui connais tout mon Chomsky par cœur. Existe-t-il d’ailleurs vraiment le crétin qui pense que l’oligarchie financière et industrielle la plus puissante de la planète a pu laisser un obscur fils d’immigrant s’emparer de la maison blanche sans le tenir d’une façon ou d’une autre à sa merci dans ses doigts crochus ? Et dans quel Etat errerait donc le complet imbécile qui serait imbécile au point de penser qu’Obama fut le candidat du peuple américain et qui méconnaîtrait ainsi les terribles mécanismes politico-économiques cachés qui régissent furtivement Washington, tout comme la puissance fantastique des réseaux occultes qui le contrôlent, tapis dans l’ombre ? Impossible de le savoir, mais ce qui est sûr c’est que cet extraterrestre, s’il existe vraiment (depuis Roswell au moins, la NSA, comme la NASA, la CIA et autres USAF nous cachant tout et nous disant rien, il est impossible d’exclure cette drôle d’hypothèse) n’a pas lu Thierry Meyssan et n’a pas entendu Jean-Marie Bigard ! C’est dire à quel point il n’a pas eu le temps de se familiariser avec la grande culture de notre monde, ce pauvre bichon tombé d’ailleurs !

Développons quand même au cas improbable où cet oiseau rare nous lirait. Les moyens financiers dont a disposé Obama ne sont pas tombés du ciel non plus, tels deux avions devenus fous dans le ciel new-yorkais (pas plus qu’Obama lui-même n’est tombé du ciel pour nous sauver du mal- en dépit des métaphores approximatives de mon premier paragraphe- et en dépit aussi du fait avéré qu’il a traîtreusement essayé de nous le faire croire, approuvé par les rires bruyants de son prétendu « adversaire » McCain). L’histoire américaine ne connaît aucun exemple d’une telle quantité de dons privés octroyés à un homme politique dans le cadre d’une campagne électorale. Peut-on vraiment penser que ces dons émanent d’individus lambda, c’est-à-dire comme vous et moi, simplement soucieux d’améliorer l’image de leur pays et avides d’une changement politique, et non pas de groupes de pression organisés, auxquels Obama devra nécessairement et rapidement rendre des comptes ? Et peut-on vraiment penser que parmi ces groupes de pression on ne trouve pas le fameux complexe militaro-industriel à l’origine de la fuite en avant éperdue et criminelle que connaît les Etats-Unis depuis le complot du 11 septembre, complot d’ailleurs fomenté par de pathétiques marionnettes politiques, elles-mêmes agitées par la main invisible d’un marché démoniaque représentant des intérêts mille fois plus puissants qu’elles (je veux dire ces marionnettes) ?
On serait bien naïf ! Il convient au contraire de formuler une hypothèse que chacun, s’il a un peu de bon sens, et a su garder un minimum d’esprit critique dans cette ambiance de folie obamaniaque saura formuler : Obama est un pur produit du système capitaliste et à ce titre, il est un agent occulte, et même obscur, des puissances financières de New York et militaires de Washington. L’argent, c’est le nerf de la guerre, voilà un adage qui s’impose aujourd’hui plus que jamais, et la manne céleste ne tombe du ciel qu’une fois ou deux par millénaire à peine ! Nous sommes bien loin ici de la propagande bien-pensante que nous serinent les médias dominants (et néanmoins à la solde du capital), et unanimes (ouf ! j’ai failli oublier de le placer celui-là !), depuis des semaines. Le complexe militaro-industriel et financier a su, avec quel art pervers, faire émerger un candidat que le monde saura trouver acceptable pour que les perfides Etats-Unis puissent continuer à tuer des petits enfants désarmés partout dans le monde ! Les puissances occultes, sionistes et capitalistes, ont grâce à Obama su donner une figure acceptable à leurs actes diaboliques. Et les foules américaines hébétées par ces armes de destruction massive des cerveaux que sont la télévision et le coca-cola n’avaient plus qu’à exécuter « l’agenda caché » de leurs maîtres. Comme d’habitude ! Il n’est qu’à voir avec quelle grossière complaisance McCain a su rendre hommage à son rival ! Le bichon dont je parlais plus haut y verrait de la simple et un peu obsolète élégance, et même une conscience admirable de vivre un moment historique ! Mais les affranchis ne s’en laisseront pas compter et y verront avec moi la manifestation du complot dont je parle. McCain s’est trahi au dernier moment ! Tout ça est cousu de fil blanc et la complicité des deux hommes dans cette élection est très probable. Ils ont joué la comédie de l’opposition idéologique et du débat démocratique pour la galerie ! Le résultat était prévu, tout était écrit dans le grand livre de compte du capitalisme mondial, et le spectacle de cette parodie de démocratie ne trompera personne de sensé ! Il suffisait de nommer Palin co-listière et d’appeler certains groupes occultes à voter en secret pour Obama dans certains états clés et le tour était joué ! On ne fera croire à quiconque qui sait un tant soit peu penser par soi-même (et par personne d’autre surtout), on ne mettra en tête d’aucun esprit libre (comme le marché américain, euh pardon, je m’égare), que des millions de va-t-en-guerre hystériques se sont soudainement transformés, sous le seul effet de la rhétorique obamesque, en agneaux xénophiles !
L’habit ne fait pas le moine bien sûr, et la couleur de la peau ne fait pas la politique ! Les citoyens éclairés, dont je me flatte, toute fausse modestie à part, de faire partie, ceux qui ne se laissent pas dicter leur point de vue par le matraquage obsessionnel des médias de la pensée unique McCaino-Obamienne, auront vite fait de repérer les invariants criminels de la politique étrangère américaines sous les beaux atours de la nouvelle présidence !

Rien ne change, donc, sinon que l’oligarchie économique américaine, devant faire face à une hostilité grandissante du monde entier face à ses crimes, s’est trouvée dans l’obligation de bidonner l’élection pour donner un visage acceptable au nouveau président. Mais la ficelle est trop grosse pour nos petites mains pures et gageons qu’une enquête internationale menée sous l’égide d’une commission des droits de l’homme de l’ONU, dont l’impartialité et la grande sagesse ne sont plus à démontrer depuis Durban 1, saura le prouver !


Et la colère renaîtra, intacte, au-delà de cette parodie d’élection, pour le plus grand bonheur des foules sentimentales et avides de s’indigner !


PS : si l’on veut s’assurer de la continuité à venir de la politique raciste et anti-arabe du président états-unien, il suffit de lire le nom du nouveau président Barack Obama à l’envers, c’est-à-dire dans le sens de lecture de l’arabe, et que découvre-t-on ? Amabo Kc arab, soit une reprise à peine cryptée du mot d’ordre de l’Administration Bush : à bas les Arabes ! Moquons les Arabes !