Selon une étude réalisée par l’Etat danois et publiée le 18 mai dans le sans doute très sérieux « Scandinavian Journal of Public Health », et dont les sites Rue 89 et tetue.com font la publicité, il est désormais prouvé que les enfants élevés par « deux mères » sont en meilleure santé psychique que ceux qui ont la malchance d’être tombés sur un père et une mère biologiques qui ont bêtement décidé de s’occuper d’eux plutôt que de les confier, dans leur intérêt bien compris, à un couple de lesbiennes. Le monde est dorénavant prévenu, le papa, comme les cigarettes, nuit à la santé. Les mâles ringards qui auront la mauvaise idée de s’intéresser à leur progéniture n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes lorsqu’ils seront confrontés à des adolescents dysfonctionnels qui plus tard les traineront devant la justice pour les punir de leur néfaste présence à la maison. Principe de précaution oblige, proposons qu’une loi soit votée sans délai pour que soit apposé sur le front de tous les pères de l'Hexagone ayant reconnu leurs enfants, sous la forme d’un tatouage indélébile, un avertissement mentionnant leur nocivité pour la santé de leur propre descendance. Parce que nos chers bambins le valent bien.
Je m’étonne pour ma part que l’étude ne formule pas une hypothèse qui devrait immédiatement venir à l’esprit du citoyen dans le coup qui tombe sur cet article. Si deux mères valent mieux qu’une, pourquoi pas trois? Ou quatre ? Rien ne devrait être trop beau pour nos mouflets. Le gynécée, nouveau droit de l’enfant !
Mentionnons en passant la raison pour laquelle ces néo-couples sont, selon la chercheure scandinave, moins pathogènes que les autres : c’est que ces femmes savent faire face aux aléas de l’existence, elles sont plus fortes et plus résistantes que les autres, plus sûres d’elles-mêmes. Presque autant que les patriarches d’antan sans doute.
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