Encore une proposition constructive pour faire avancer le débat-citoyen sur La Marseillaise.
La France s’interroge. Pourquoi tant de sifflets ? Pourquoi tant de bons Français, de deuxième ou de troisième génération parfois, huent-ils La Marseillaise ? A gauche, on nous ressort l’habituelle antienne à base de misère dans les quartiers et de discrimination sociale. « Je siffle, donc je résiste à l’oppression ». Les siffleurs et Jean Moulin, même combat ! On connaît, merci. A droite, on nous parle de malaise identitaire et de « déficit d’intégration » des populations d’origine extra-européenne. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un gros doute.
Car à lire ce qu’écrivent ici ou là certains blogueurs bien Français me semble-t-il, il apparaît que la détestation de La Marseillaise ne soit pas un phénomène récent, ni surtout purement étranger. Au contraire même, cela fait longtemps que certains parmi les plus prestigieux des Français (l’abbé Pierre, Danielle Mitterrand, Michel Platini, Bernard Stasi, voir l’éditorial de Télérama du 11 mars 1992, eh oui, ça ne nous rajeunit pas) ont proposé d’amender radicalement ses paroles pour les rendre compatibles avec l’air du temps. L’immense José Bové lui-même, notre fier Astérix du XXIe siècle, avait promis lors de la présidentielle 2007, s’il était élu (j’en vois un qui rigole !), de modifier ces « paroles guerrières » qui le choquent tant. Il avait même proposé d’organiser un « grand concours » pour trouver des paroles plus gentilles et inclusives (« Allons zenfants de la prairiiiii, iheu, le jour du bioooo est tarrivéééé ! », par exemple). Les siffleurs de Marseillaise sont donc de bons Français, qui marchent (c’est le cas de le dire) fièrement dans les pas de notre élite honteuse de la vieille France moisie et de ses symboles criminels. Esclavage, colonisation, discrimination, baisse du pouvoir d’achat, la liste des méfaits successifs des gouvernements depuis Mazarin (au moins) jusqu’à Sarkozy est longue. Depuis le temps qu’elle faisait le mal en toute impunité, la France les a bien mérités ces sifflets ! Tous ces descendants de criminels contre l’humanité feraient mieux de ne pas trop la ramener quand même ! Ils feraient mieux de siffler de conserve avec les Franco-Maghrébins, plutôt ! Tous unis contre l’étendard sanglant de la tyrannie française qu’est en somme cette vilaine Marseillaise, et qu’on n’en parle plus.
Résumons. Il suffisait d’y penser, puisque La Marseillaise est sifflée, il faut la supprimer. C’est simple, clair et net.
Mais quand ce sont les Français eux-mêmes qui sont sifflés ? Que faire ?
Aller, on organise un « grand concours » ?
Car à lire ce qu’écrivent ici ou là certains blogueurs bien Français me semble-t-il, il apparaît que la détestation de La Marseillaise ne soit pas un phénomène récent, ni surtout purement étranger. Au contraire même, cela fait longtemps que certains parmi les plus prestigieux des Français (l’abbé Pierre, Danielle Mitterrand, Michel Platini, Bernard Stasi, voir l’éditorial de Télérama du 11 mars 1992, eh oui, ça ne nous rajeunit pas) ont proposé d’amender radicalement ses paroles pour les rendre compatibles avec l’air du temps. L’immense José Bové lui-même, notre fier Astérix du XXIe siècle, avait promis lors de la présidentielle 2007, s’il était élu (j’en vois un qui rigole !), de modifier ces « paroles guerrières » qui le choquent tant. Il avait même proposé d’organiser un « grand concours » pour trouver des paroles plus gentilles et inclusives (« Allons zenfants de la prairiiiii, iheu, le jour du bioooo est tarrivéééé ! », par exemple). Les siffleurs de Marseillaise sont donc de bons Français, qui marchent (c’est le cas de le dire) fièrement dans les pas de notre élite honteuse de la vieille France moisie et de ses symboles criminels. Esclavage, colonisation, discrimination, baisse du pouvoir d’achat, la liste des méfaits successifs des gouvernements depuis Mazarin (au moins) jusqu’à Sarkozy est longue. Depuis le temps qu’elle faisait le mal en toute impunité, la France les a bien mérités ces sifflets ! Tous ces descendants de criminels contre l’humanité feraient mieux de ne pas trop la ramener quand même ! Ils feraient mieux de siffler de conserve avec les Franco-Maghrébins, plutôt ! Tous unis contre l’étendard sanglant de la tyrannie française qu’est en somme cette vilaine Marseillaise, et qu’on n’en parle plus.
Résumons. Il suffisait d’y penser, puisque La Marseillaise est sifflée, il faut la supprimer. C’est simple, clair et net.
Mais quand ce sont les Français eux-mêmes qui sont sifflés ? Que faire ?
Aller, on organise un « grand concours » ?